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         Informations en bref 
        
          
            
              Un mot provenant d’une des langues ancestrales des Andes, le quechua, et  qui décrit l’espace difficile à localiser – DANS L’ŒIL DU SOLEIL. Le  court-métrage utilise l’animation en 3 D pour dresser un tableau surdimensionné  du cycle de la vie. Un système de symbolisme des nombres de 1 à 9 – connu parmi  les cultures indigènes de la République de l’Équateur ainsi que parmi d’autres  peuples indigènes de l’Amérique latine – fourni la base pour les séquences  animées du film. Les neufs séquences  du  film représentent le  rythme de la vie, partant de  l’origine de la vie, en passant par l’évolution et l’apogée, pour aboutir à la mort.  Les épisodes du film et ses associations d’idées se forment et disparaissent  par la suite. Sans un mot dire et sans interruptions. Et ceci, avec une aisance  qui s’explique uniquement par des années de travail et une approche méditative. 
               INTIÑAHUI – DANS L’ŒIL DU SOLEIL déverse un flot visuel continuel, qui est  à l’opposé de la tendance actuelle – il n'y a pas de coupes, ni de dialogues. 
            Texte de  la couverture du DVD – Nina Popp ; Traduction : Claudine Benoit   | 
           
         
        Festivals et prix décernés    
        
          
            
              INTIÑAHUI a été récompensé, en 2009, à Houston au Texas  (Etats-Unis), avec le Grand Remi Award, la plus haute distinction de ce  festival. Le court-métrage fut élu « BEST OF SHOW » dans la catégorie  des films expérimentaux parmi 4300 entrées. Début 2008, INTIÑAHUI eut sa  première apparition dans une avant-première dans le « Kunsthaus » à  Graz en Autriche. À la fin de l’année 2008, le régisseur du film était invité  au Festival International du Film en Inde (IFFI). En 2010, une autre invitation,  cette fois pour le Ars Electronica Animation Festival à Linz en Autriche,  suivait. 
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        Le projet 
        
          
            
              Le mot INTIÑAHUI  en langue quechua signifie DANS L’ŒIL DU SOLEIL. Au sujet du projet Intiñahui,  Klaus Schrefler, créateur de l’œuvre, dit qu’il s’agit d’une révérence à la  connaissance intuitive des cultures archaïques, en créant en même temps un lien  avec le présent. 
               À l’issue d’un  voyage dans la région des Andes en Amérique latine, et inspiré par les anciens  lieux de culte comme Ingapirca, Klaus Schrefler a créé son œuvre artistique. À  Ingaprica, à une altitude d’environs 3000 mètres, où des pierres taillées  surdimensionnées, désormais en ruines, témoignent encore de l’endroit où le  peuple indigène célébrait les étapes majeures de la vie. C’est l’endroit où les  objets célestes furent observés, et où la relation – entre la terre et le ciel,  le microcosme et le macrocosme – fut interprétée. En utilisant des images, des rythmes et les  nombres, les indigènes se rappelaient du cycle éternel de la vie. 
                Ce projet de Klaus Schrefler, un biologiste et artiste  autrichien, s’inspire des rites déjà mentionnés et d’autres mythes des peuples  indigènes de l’Amérique latine.  
Au début  de ses nombreux voyages, Klaus Schrefler se servait de la photographie pour  documenter les observations faites du point de vue personel. Mais il  se rendait bientôt compte que, pour réaliser sa vision, il fallait utiliser les  nouvelles méthodes de l’animation en 3 D. Uniquement avec ces méthodes  visuelles, il était capable de refléter, d’une manière satisfaisante, le cycle  dynamique de la vie.    | 
           
         
        Le film 
        
          
            
              Le concept de INTIÑAHUI – DANS  L’ŒIL DU SOLEIL a été crée en 2001 en tant que projet multidisciplinaire. Au  cours des années suivantes, le film s’est développé, en collaboration avec  plusieurs artistes, en une grande œuvre, intégrant le film, la musique, la  performance artistique et la sculpture. 
               Le court-métrage de 26 minutes  projette, à l’aide de l’animation en 3 D, une suite d’images provenant d’un  univers fictif. Le fil rouge du film vient des nombres de 1 à 9, qui possèdent  des caractéristiques similaires dans plusieurs cultures indigènes. INTIÑAHUI  est composé de neuf parties distinctes et chaque partie est caractérisée par  des séquences animées qui sont associables aux symboles des nombres. 
               Au-delà du concept des nombres,  le film est une suite d’images qu’on a déjà pu  voir en rêve. INTIÑAHUI déverse un flot d’images sensuelles dont la  visualisation et la réalisation ont nécessitées un grand dévouement de la part  du groupe autour de Klaus Schrefler. 
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         Multiplicité artistique 
        
          
            
              « Créer des  liens ». En se tenant à sa propre maxime, le créateur de INTIÑAHUI a  désormais réalisé d’autres œuvres d’art. Ceux-ci complètent le film et  deviennent, ensemble avec l’animation en 3 D, une œuvre d’art multidisciplinaire  et interculturelle. D’une part, Klaus Schrefler intègre les sculptures de Luis  Viracocha dans son film. D’autre part, quelques modèles en 3 D du court-métrage  de Klaus Schrefler et de Thomas Siegl sont maintenant réalisés en pierre. 
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        L’équipe   
        
          
            
              INTIÑAHUI est né de l’idée d’une seule personne, et c’est  développé, au fur et à mesure que l’équipe s’est formée, en une œuvre d’art. D’abord, Thomas Siegl s’est joint à Klaus  Schrefler pour travailler sur l’animation en 3 D. Ensuite, en 2003, Martin  Schemitsch, lui aussi un spécialiste dans le domaine de l’animation en 3 D, a  pu être engagé à travailler avec l’équipe. Finalement, Elmar Ranegger, avec qui Klaus  Schrefler avait déjà travaillé en 2001 sur le vidéo à double écran « Rythmes de la violence », a joint  l’équipe pour se consacrer au montage et à la post production. 
               La musique  originale du film est composée par Walter Brandner alias Dr. Nachtstrom. D’un  côté, le compositeur s’est inspiré de images du film. De l’autre côté, il a suivi,  de même que les deux spécialistes de l’animation, les descriptions et les  esquisses de Klaus Schrefler. La gestion du projet est entre les mains de Georg  Brandenburg. En 2004, Luis Viracocha, originaire de Quito, acceptait une  invitation à venir en Autriche. Il a ainsi pu contribuer à la réalisation d’une  sculpture en marbre et assister à des performances artistiques. 
Depuis  la création du story-board en juin 2002 et le début de la mise en œuvre, en  automne de la même année, plus de 15 000 heures ont été investies pour compiler  les 500 000 images du film. La réalisation  de INTIÑAHUI devenait ainsi, en termes d’organisation et de travail, un immense  projet.
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        Avec le soutien de    
        
          
            
              CineStyria Filmkunst, Chancellerie Fédérale de l’Autriche, Ministère des  Affaires Étrangères, Gouvernement de la Styrie, Gouvernement de la  Haute-Autriche, Gouvernement local de la ville de Graz 
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          …et la mer est une part de la goutte, comme  le soleil est une part de nous… 
            
            
          "Pour de plus amples détails - sur le film, les sculptures, les images   et les gens qui ont participé à la réalisation de ce projet - veuillez   consulter les pages soit en allemand, soit en anglais." 
         
        
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